Le Maroc des Touaregs

le vent

Nos guides et chameliers, même si ils n'habitent pas tous sous tente, ont tous la culture nomade et la connaissance du désert . Ils nous ont fait partager la vie des nomades

• organisation du bivouac, chacun aun rôle bien défini et sollicite volontiers les bonnes volontés "Allez travaille la gazelle " on installe le camps, cuisine ( 3 couvertures pour faire coupe vent si il y en a) carotte, tomate, le jardin s'invite à notre table et résiste bien à 5 jours de désert, 4 piquets plantés dans le sable, un feu du bois rare que l'on peut trouver dans le désert et le temps fait son oeuvre . Dans le désert, on vit l'instant présent et si d'aventure quelqu'un s'avise à demander le programme du lendemain, Mohamed est agacé et dit que le temps ne presse pas et que c'est l'instant du thé !
• Mokhtar jeune touareg de Zagora, qui un fois le Chèche enlevé, ressemble à Aladin, prépare le pain, qui une fois lévé viendra prendre place sur une plaque de fer posée sur les cendres et recouvert d' un couvercle en fer , sur lequel on viendra mettre les braises . Plus tard, une fois refroidi, il aura une autre utilité, il servira de tamtam, pour les chants berbères et le répertoire est plus riche que nos chants français . Qu'importe on inventera des jeux, qui seront universels et qui rapprocherons les cultures et les traductions seront inutiles
• Puis on dormira sur le sable certes, mais dur et Razi qui a gardé le couteau que je lui avais donné, puisqu'il en avait besoin pour tailler son bâton ( zut j'avais oublier que les cadeaux engagent : conclusion clins d'oeil et bisous envoyés ) se pose toujours pas loin de moi et je colle mes voisins pour éviter sa présence . Mais peut-être me protège t'il ?
• Marche de 4 heures et poursuite sur le dos des dromadaires si la fatigue se fait sentir et le vent des derniers jours (merci Bernard pour les lunettes anti sable) la chaleur aussi
• on est contents de rentrer au bivouac et de se jeter sous la douche et dormir sous les tentes avec matelas enfin!