19 septembre, 2008

sans toit, sans ressources, sans sa tête mais avec son chien et son litron

hier grand rassemblement des acteurs, intervenant auprès des sans logis . Autrefois traités de clochards, pochtrons et feignants, ils sont enfin classés dans la catégorie des sans abris, pour lequel, un droit au logement est devenu opposable .
Autour de la table, la police nationale et municipale, des acteurs de santé physique et psychologique, des agents de la politique de la ville, des travailleurs sociaux . L'intéret c'est que chacun entende le discours de l'autre et que l'agent de police sache qu'autour de la répression, il y a des psy et infirmiers, qui travaillent sur la cause et non sur le fait : alcoolisme, ça tout le monde le sait, mais aussi perte de repère, voir de mémoire . Une volonté affaché de ne pas répondre aux injonctions ou aux propositions de mise à l'abri, n'est pas ne pas vouloir, mais ne plus pouvoir . Au fond les médecins et les psy commençent enfin à travailler, lorsqu'il y a problèmes de santé et que les choses peuvent s'engager .
J'ai crée un lien avec Wolfgang, un allemand sans papiers, au crâne défoncé, mais aux magnifiques yeux bleus, qui boit de la bière, normal pour un allemand et ne sait pas toujours retrouver villeurbanne (3 ou 4 jours) après une mise à l'abri . Il me demande toujours un logement, il faut bien paraitre aux yeux des gens, mais au fond, il sait que pour lui c'est déjà trop tard

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